TAKASHI KONDO

Takashi Kondo est né à Osaka au Japon. Après avoir obtenu le Premier Prix de violoncelle au Conservatoire d’Osaka en 1978, il poursuit ses études à la Karajan-Akademie de Berlin. En 1982 il intègre l’Orchestre national d’Auvergne pour la place de co-soliste et se produit comme soliste sous les directions de Kees Bakels, Jean-Jacques Kantorow, Jean-Sébastien Béreau et Arie van Beek.

À 18 ans, il étudie en Allemagne la direction d’orchestre et continue au C.R.R. de Nice. Il se perfectionne par la suite aux côtés d’Arie van Beek.

Il fait ses débuts à la direction en novembre 2000 et remplace au pied levé Arie van Beek, notamment pour diriger le Concerto pour cordes de Ginastera.

Takashi Kondo

© Photo Alexandre Surre

Takashi Kondo a dirigé différents orchestres tels que l’Orchestre des Pays de Savoie, l’Orchestre Symphonique de Vichy, l’Orchestre national d’Auvergne, l‘Orchestre Poitou-Charentes, l’Orchestre de Picardie, l’Orchestre de Chambre de Genève et a accompagné de grands solistes comme Vincent Lucas, Emmanuel Rossfelder, Gilles Apap, Thierry Caens, Edna Stern, Amaury Coeytaux, Nicolas Baldeyrou…

Il est également directeur artistique et musical de l’Orchestre Sostenuto depuis sa création en 2006. En 2015, à la tête de l’Orchestre Sostenuto il était présent pour la 2e fois au festival de La Chaise Dieu.

Par sa formation éclectique, Takashi Kondo aborde tous les répertoires avec une solide connaissance stylistique et historique puisée dans son expérience orchestrale (Philharmonique de Berlin, Orchestre national d’Auvergne).

« Après tout, rien ni personne ne peut interdire de prendre du plaisir dans ces dynamiques incisives que Kondo sait tempérer de tendresse mélancolique. La probité de sa direction assure l’élégance de la ligne et laisse s’épanouir une théâtralité jamais avare en surprises et d’une belle cohérence expressive… » Festival de Bach en Combrailles

« Son Italienne de Mendelssohn n’était pas celle d’un chef qui dirige mais distinguait le musicien capable de respirer l’oeuvre dans son essence et qui sait en convaincre ses musiciens… » La Montagne

« … La conduite volontaire et architecturée du chef franco-japonais insufflait un salutaire dynamisme chromatique et une éloquence musicienne contagieuse… » Forum Opéra.com